mercredi 16 novembre 2011

Le débat sur l'euthanasie est "inévitable" selon la "Commission Bazzo Dumont"

Quelles sont les raisons qui poussent cette "Commission" à dire que l'euthanasie est "inévitable"?


"Inévitable" parce que "la population vieillit", avoue Dumont. "Inévitable" parce que "ailleurs ça se fait et que de nombreuses études démontrent qu'il n'y a pas de dérives", affirme Bazzo. "Inévitable" parce que dans nos vies, on fait de plus en plus de choix dans tous les domaines", conclue, philosophiquement, Dumont.


Bazzo-Dumont étaient pourtant très étonnés de constater que 67% des Canadiens n'ont pas accès au soins palliatifs.


Pour moi, un plus un, ça fait deux.


Mais Bazzo-Dumont persistent à croire qu'il n'y aurait pas de "dérives".  Quoi que... un soubresaut de conscience fait dire à Dumont qu'il y a toujours le risque qu'on écourte un peu le temps qu'il te reste à vivre, question d'économiser l'argent de l'État... Et Bazzo de renchérir que la vraie question qu'il faut se poser c'est "décriminaliser ou légaliser"??


Il faut "baliser" disait Bazzo.


Les balises, c'est très important. C'est vrai.


D'ailleurs, c'est ce que de nombreuses personnes, depuis près de quarante ans, continuent à dire, à écrire, à crier, à pétitionner, à démontrer depuis la "décriminalisation" de l'avortement. Elles voudraient des "balises" sur l'avortement au Canada. Elles voudraient qu'il y ait une limite.


Mais il n'y en a toujours pas.


Près de quarante ans plus tard, on réfute la dérive concernant l'avortement. Au nom du droit des femmes. Au détriment du droit des enfants à naître.


À quel droit nous heurterons-nous, dans l'avenir, pour tous les euthanasiés qui n'auront pas eu la force et le soutien pour vivre jusqu'au bout.


Qu'est-ce qui nous fait croire que ce serait différent pour les vieilles personnes malades que ce ne l'est présentement pour les enfants conçus sans amour ?


Le manque d'amour entraîne toujours la mort.


Le (faux) débat sur l'euthanasie est "inévitable" pour une seule et bonne raison : Dieu n'est plus la référence dans notre vie. Ce n'est plus Lui qui trace la ligne entre le Bien et le Mal. C'est nous. Oui, c'est vrai on fait de plus en plus de choix sur tout et on ne veut surtout pas que Dieu s'en mêle.


Je ne blâme pas ceux qui ne consultent plus Dieu. Je ne les juge pas non plus. Pourquoi ? Simplement par ce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Ils ont perdu tous leurs repères. Ils sont conduits par des aveugles. Pour cette raison, on ne peut pas parler de choix.


On ne peut que les exhorter. Exhorter le peuple québécois à reconsidérer Dieu et à le mettre au centre de nos vies. Lui. Pas moi. Lui.


Si non... Si non... il y a les dérives...


Et pour les humains très imparfaits que nous sommes... les dérives sont "inévitables".

lundi 14 novembre 2011

Martyres d'Israël ! Bientôt au Québec??

Aujourd'hui, en première lecture, Les Maccabées...

Ce texte, ma foi, laisse pantois!


Premier livre des Maccabées 1,10-15.41-43.54-57.62-64.
Dans la descendance des successeurs d'Alexandre le Grand, surgit un homme de péché, Antiochus Épiphane, fils du roi Antiochus le Grand. Il avait séjourné à Rome comme otage, et il devint roi en l'année 137 de l'empire grec. 
A cette époque, surgirent en Israël des hommes infidèles à la Loi, et ils séduisirent beaucoup de gens, car ils disaient : « Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent. En effet, depuis que nous avons rompu avec elles, il nous est arrivé beaucoup de malheurs. » 
Ce langage parut judicieux, 
et quelques-uns, dans le peuple, s'empressèrent d'aller trouver le roi. Celui-ci leur permit d'adopter les usages des païens. 
Ils construisirent un gymnase à Jérusalem, selon la coutume païenne ; 
ils effacèrent les traces de leur circoncision, renièrent l'Alliance sainte, s'associèrent aux païens, et se vendirent pour faire le mal. 
Quelques années après, le roi Antiochus prescrivit à tous les habitants de son royaume de ne faire désormais qu'un seul peuple, 
et d'abandonner leurs coutumes particulières. Toutes les nations païennes se conformèrent à cet ordre. 
Parmi les Israélites, beaucoup suivirent volontiers la religion du roi, offrirent des sacrifices aux idoles, et profanèrent le sabbat. 
Le 15 du neuvième mois de l'année 145, Antiochus éleva sur l'autel des sacrifices le Sacrilège Dévastateur, et, dans les villes de Juda autour de Jérusalem, ses partisans élevèrent des autels païens. 
Ils brûlèrent de l'encens aux portes des maisons et sur les places. 
Tous les livres de la Loi qu'ils découvraient, ils les jetaient au feu après les avoir lacérés. 
Si l'on découvrait chez quelqu'un un livre de l'Alliance, si quelqu'un continuait à suivre la Loi, le décret du roi le faisait mettre à mort. 
Cependant, beaucoup en Israël résistèrent et eurent le courage de ne manger aucun aliment impur. 
Ils acceptèrent de mourir pour ne pas être souillés par ce qu'ils mangeaient, et ne pas profaner l'Alliance sainte ; et de fait, ils moururent. 
C'est ainsi qu'une terrible colère s'abattit sur Israël. 



Il ressemble à ce peuple qui est le mien et qui ne jure que par le "vivre ensemble"...

Beaucoup mourront de ceux qui oseront garder les Commandements !

Aurai-je le courage de ne manger aucun "aliment impur"?

Quel est, de nos jours, l'aliment impur?

La luxure vient au premier rang, ça c'est certain. Puis, ensuite, la sur-consommation (acheter ou faire travailler le dimanche, acheter des choses inutiles, etc). En passant, je vous le dis, ne rien acheter le dimanche ou ne pas faire travailler le dimanche, en famille, est un exploit !  Mais c'est possible... un dimanche à la fois !

Aurai-je le courage de conserver le livre de l'Alliance et de le proclamer? Le Livre, pour un Chrétien, c'est Jésus-Christ en personne ! Aurai-je le courage de communier à son Corps et à son Sang quand il adviendra que ce sera au péril de ma vie?

Je pense que je vais retourner prier...

Les valeurs et les croyances selon Johanne Marcotte

Quand Mme Marcotte dit ou écrit qu'il faudrait changer nos valeurs et nos croyances au Québec, la première question qui me vient c'est de quelles sortes de valeurs et de quelles sortes de croyances parle-t-elle?

Tout ce que j'entends de sa part sont les mots "argent" et "institutions"!

Je crois que le changement qui doit s'opérer au Québec est beaucoup plus profond que transformer les institutions québécoises ou d'éliminer les commissions scolaires.

Oui, ce sera nécessaire de "couper dans l'gras", comme on dit. Mais, de grâce, allons plus loin dans notre réflexion!

De quelles valeurs voulons-nous parler? Il paraît évident que la débâcle actuelle est une conséquence directe de notre refus global par rapport aux valeurs traditionnelles qui font en sorte qu'un peuple PEUT être un peuple.

Qu'est-ce qui nous unit?? "Est-ce nos pantalons? Non! Non! Est-ce nos cheveux longs? Non ! Non !", comme le chantait Michel Rivard dans une de ses vieilles chansons.

La réponse de M. Rivard c'était : "L'amour unit le monde!"

L'amour?

Ah oui !  Tout le monde est d'accord là-dessus, non?

Mais de quel sorte d'amour parlons-nous?

Non... Ça prend plus que l'amour pour unir un peuple... Ça prend un culte! Duquel découle les valeurs, la moral, les croyances, la culture (incluant la langue).

Mais le culte, on le jeté! Et on veut plus rien savoir! Parce qu'on pense qu'on sait toutte!

On pense qu'on le connaît... mais poser une simple petite question sur notre foi au premier venu et vous verrez qu'il n'y connaît absolument rien... Il connaît ce qu'il s'est fait matraqué depuis qu'il est né...

Changer nos valeurs et nos croyances ne voudrait-il pas dire changer notre perception de ce qu'EST la vie? Serions-nous prêts à renoncer à nos croyances à propos de notre religion catholique, par exemple, pour la considérer avec des yeux nouveaux et un esprit nouveau?


Accueillons une nouvelle valeur : la famille!

Et son modèle : la sainte famille !

Accueillons une nouvelle croyance : la foi... c'est-à-dire une vertu qui dépasse les préjugés.